~Désert~

♦ Voici que vous m’apparaissez dans toute la gloire de votre lumière céleste, et que votre regard, tel Râ chassant les ténèbres de la nuit, illumine mon cœur de son éclat divin et chasse les sombres nuées de ma désolation !

1. Sacré Amon, toujours aussi poète…
2. Qu’est-ce que vous faites ici, Amon ?
3. Je rêve encore ou vous n’êtes qu’un mirage ?

♦ 1.Ah princesse, votre regard est la source infinie qui fait naître les hommes à eux-mêmes, et fait sourdre de moi les pensées les plus nobles et des élans qui élèvent mon âme… /2.Mais... je vous attendais, princesse! Que vaut ma vie sans votre lumineuse présence?/3.Soleil de mes jours ! Si à vos yeux je ne suis qu’un mirage, alors le monde d’ici-bas n’est qu’un mirage, les champs d’Ialou ne sont qu’un mirage, le royaume d’Osiris lui-même n’est qu’un mirage, et seules n’existent que les ténèbres éternelles des enfers…

1. Tout ça est bien joli, mais essayons d’être concrets, pour une fois : est-ce que vous savez où on est ?
2. Vous m’attendiez où, exactement, Amon ? Qu’est-ce que j’ai fait depuis la dernière fois qu’on s’est vus ?
3. C’est ce que je me demande, justement : qu’est-ce qui existe vraiment ?

♦ Reine de mon cœur, votre question trouble mon âme et plonge mon esprit dans le désarroi d’un profond mystère, mystère dont vous êtes l’incarnation divine car vous représentez le cycle cosmogonique du Monde…

1. Mon beau poète guerrier, je ne doute pas une seconde de votre adoration, mais si vous parliez avec des mots simples de temps en temps, ça me soulagerait, voyez…
2. Rhôôô là ça devient carrément prise de tête, Amon ! Vous n’avez pas de réponse, c’est ça ?

~Bureau~

♦ Vous vous payez quand même le luxe de disparaître toute une journée sans prévenir !

1. Comment ça, toute une journée ?
2. Tant que ça ? J’ai pas vu le temps passer…

♦ Où étiez-vous, -- ? 

1. Bonne question, Thiel. Quand je le saurai, je vous le dirai !
2. Ça ne vous regarde pas !
3. Je faisais un petit trek dans le désert, histoire de garder la forme.

♦ Je vous ai avertie plusieurs fois que nous prendrions des mesures. Eh bien voilà : elles sont prises, et irrévocables.

1. Vous allez faire quoi ? Me séquestrer aussi, peut-être ?
2. Oh la la, j’ai peur !
3. Bon, vous arrêtez de tourner autour du pot ? Vous êtes énervant, vous savez ?

♦ Pas de « mais », mademoiselle. Et n’oubliez pas de nous remettre votre pendentif.

1. Mon pendentif ?
2. Je ne l’ai pas retrouvé…
3. Ah non, lui je le garde. Ça me fera un souvenir.

~Bâtiment d'arché~

♦ Hein ?! Virée ? Mais… comment… Tu veux dire…

1. Je veux dire virée ! Expulsée ! Foutue dehors ! Tu piges Castor, ou faut que je te fasse un dessin ?
2. J’ai une heure pour faire mon sac, et ils m’emmènent à l’aéroport.
3. Je rentre chez moi, Charlie. Fichues les études, adieu le centre, fin de l’aventure, tout ça.

♦ On ne peut pas les laisser faire ça, -- ! C’est injuste !

1. Ah oui ? Et tu vas faire quoi ? Te dresser avec ton épée devant les méchants, tel un preux chevalier ?
2. Et tu veux les empêcher comment, Charlie ?
3. Le monde est injuste, Charlie. T’avais pas encore remarqué ?

♦ Je ne sais pas, mais il faut faire quelque chose ! Une pétition, une manif, une… une grève ! On va faire la grève !

1. Une grève ? Toi le traitre, le fayot, le cafteur, tu veux faire la grève ? Lol, quoi !
2. Toi, petit Castor, tu voudrais lancer un mouvement de grève ? Pour moi ?
3. Alors là Charlie, si tu réussis, parole, je te roule le plus gros palot de ta vie !

♦ Eh bien, tout le monde est à la bibliothèque, tu viens avec moi, tu expliques qu’ils te virent sans motif, moi je propose de faire grève et on met ça au vote…

1. Hum, c’est pas vraiment sans motif, mais d’accord, allons-y, on verra bien…
2. Bon, de toute façon, je n’ai plus rien à perdre, alors…
3. Je suis curieuse de te voir à l’œuvre, petit Castor !

~Devant le bâtiment d'arché~

♦ Alors la boursière ? C’était bien ta virée avec Richard ?

1. C’est toi qui m’a dénoncée, sale garce ?!
2. Quelle virée avec Richard ?

~Allée Palentir~

♦ Alors la boursière ? On s’en va la queue basse, hein ?

1. Toi, je te retrouverai un jour, et tu passeras un sale quart d’heure, je te jure !
2. Comment peux-tu être aussi méchante, Mathilde ? On a failli être amies…

~Salle des fêtes~

♦ Comment t’as fait ?!…

1. J’ai un ange gardien ici, Mathilde…
2. La magie Mathilde, la magie ! Mais ça ne marche qu’avec les esprits supérieurs !

♦ Alors tu laisses tomber Jared, du coup ?

1. Hum, je ne sais pas, je vais y réfléchir…
2. Jared a aussi ses avantages…

~Bibliothèque~

♦ Et qu’en pense la principale intéressée ?

1. Ça me touche, mais je ne suis pas sûre que ce sera efficace…
2. Faites comme vous voulez, moi j’ai le moral dans les chaussettes en ce moment…
3. Je pense que vous avez raison, il faut se battre !

♦ --, je crois qu’il faut que tu nous laisses faire et que tu restes en-dehors de tout ça. Sinon ils vont croire que c’est toi qui a déclenché le mouvement, et ils trouveront une autre façon de te punir…

1. OK, alors je fais quoi, moi ?
2. De toute façon j’ai qu’une envie, c’est d’aller pleurer dans ma chambre…

♦ Laisse-la, --. Tu ne ferais qu’envenimer les choses.

1. Mais c’est mon amie, je ne peux pas la laisser comme ça…
2. Mais je lui dois des explications quand même…